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Les Chroniques de Shookett

10 septembre 2008

ON FERME

Toujours prête à faire tout et n'importe quoi... J'ai déménagé.

Le blog est encore dans les cartons... mais c'est temporaire...

Les meilleurs billets de ce blog seront collés sur le nouveau blog. Au fur et à mesure de mon manque d'idées (et de motivation aussi)

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23 juillet 2007

Je fais que passer

Non je suis pas morte...

J'ai pas le temps de rien... j'arrive pu à bloguer...

Pas le temps... je galère...

Alors pour le moment ici c'est en jachère, mais c'est comme on dit, on laisse à l'état sauvage pour que ça repousse mieux plus tard !

Par contre je ne disparaît pas complètement. Je vais désormais officier là : Notre Road Trip

Dans 3 mois, je pars aux Stazunis avec mon chéri... alors on ouvre ce blog pour raconter l'organisation !

Voili voilà !

11 juin 2007

La chasse aux Mauvaises Habitudes a commencé !

En ce moment je suis en pleine ré-éducation, et croyez moi c’est pas facile.

Beh vi, chuis limite une vieille fille, rodée avec des tas de vieilles habitudes de célibataire. Et l’arrivée d’un homme aussi gentil soit-il est en train de démonter tous mes repaires un à un.

On va commencer par dormir. Déjà dormir pour moi c’est super vital. Une question de vie ou de mort. Sisi j’vous jure. Si j’ai pas mon quota de sommeil je mords. Le plus drôle c’est que le soir, j’arrive pas à dormir. Je suis un oiseau de nuit. En général il me faut un troupeau de 25.758 moutons pour trouver le sommeil. Et encore ! Ils ont carrément intérêt à sauter cette ptn de barrière en silence sinon ça va pas. Je me réveille.

Et je recommence.

Par contre je gère super bien mon espace vital, même seule, la nuit, y’a pas un cm carré de mon lit qu’est pas exploité. La nuit je fais un décathlon… et j’éclate tous les records. Et quand je suis calme je me la joue « L’Homme Universel » de Leonardo da Vinci, sur le ventre, bras et jambes écartés. Y reste juste de la place pour le chat. Mais à peine.

Alors maintenant vous ajoutez un homme là-dedans. Enfin vous essayez. Pis comme ça risque d’être quand même trop facile, vous ajoutez une contrainte : Homme calin et limite frileux.

Voilà un scénario nocturne :

Minuit, position : homme sur le dos, qui tient Shookett dans ses bras, la tête sur le torse. Bonne nuit.
0h07 : ayé je tiens pu, j’ai chaud (on est sous la couette) de l’air frais… oscour, je m’extirpe, assome mon oreiller, vire la couette, hop tout sur l’homme il s’en plaindra pas.
1h00 : quoi c’est lui qui dort déjà ? Spa juste. Non non non ça va pas. J’vais t’apprendre moi. Allez hop sous la couette contre lui. 
1h20 : Wé mais non trop chaud… vé mourir moi. Allez tant pis j’me sauve. 
1h35 : Nan de ce côté là ça va pas. Me retourne et je lui tourne le dos
2h12 : pionce
2h18 : Eeeeeeeeeh mais keskifou avec la couette ??? Pourquoi il se colle là ??? Et pourquoi il fout son bras là ? Sous ma tête ? Et l’autre sur ma taille ? Remarque c’est pas désagréable. Nan finalement on est bien là tous les deux. 
2h45 : Wé mais non trop chaud quand même… Aaargh

Donc on joue à ce petit jeu toute la nuit jusqu’au réveil et on se rend compte, à mon réveil, par exemple ce matin, que toute ma housse de matelas de mon côté s’est fait la malle (en même temps j’l’avais prise douze fois trop grande), que la couette a carrément fait un demi tour, et que j’ai réussi le tour de force à virer la taie d’oreiller pendant la nuit.

Donc doucement j'apprends à :
- Abandonner définitivement toute idée de jouer au catch la nuit
- Me faire toute petite en répétant cette méthode Coué : la position foetale c'est bien.
-
M'endormir dans les bras chaleureux et protecteurs de mon homme...

Trop une championne, moi.

Prochaine de ma ré-éducation : l’apprentissage d’un repas équilibré ou le bienfait des protéines !

Wi pask’entre midi, j’ai laissé Monsieur se servir allègrement de mon frigo et de mes placards histoire de me préparer un bontipla pour quand je reviens du cirque.

Au menu du jour :

Saucisses à griller – Omelette au jambon

Fraises

Dans ce succulent menu des « légumes » se sont habillement dissimulés… Saurez vous les retrouver ?

Réponse : il y avait de la persillade dans l’omelette !

4 juin 2007

Prom’nons nous dans ces p*** de bois (le retour de la suite)

Chuis retournée dans les bois hier.

Wé j’ai récidivé

Je sais, j’ai peur de rien parfois.

Les emmerdes ont commencé le matin, quand ma mère m’a coupé dans mes élans de grasse mat. Et m’appelle à 9h du mat’ pour me rappeler le resto. Comme si j’allais oublier. Wé bon au téléphone j’avais effectivement oublié, mais le dimanche avant 11h bin je sais même pas comment je m’appelle.

Bref je réponds aussi poliment que je peux, et je me repieute… mais pu moyen de dormir, alors je me lève, je traîne sur ibé, je prends ma douche, et je pars en ville manger un bout avec ma mère.

Comme c’est la fête des mamans, et que nous allons en ville, je me m’habille… un pantalon fluide, et des tites chaussures issues d’un accouplement entre des baskets et des ballerines. Un débardeur, un gilet pis vala.

Nan ce poste ne s’intitule pas « shookett vous raconte comment elle s’habille » mais ce détail est utile pour la compréhension du reste de l’aventure.

Arrivée sur le lieu de rendez-vous je me rends compte que je peux carrément aller aux framboises avec ce futale, limite il m’arrive aux genoux… limite hein.

Le plus grave c’est que j’ai chopé une des dernières paires de chaussettes correctes de ma garde robe, elles sont grises.

Et moches.

Bon allez zou, je les vire discrétos, et les planque dans ma boîte à gants.

Le repas est corret, j’ai juste failli l’enfoncer dans un poteau indicateur, mais je pouvais pas.

Y’avait des témoins.

En même temps me dire « c’est normal que tu aies moins souvent froid, c’est la graisse ça tient chaud », moi j’appelle ça des circonstances atténuantes voire même de la légitime défense.

Bref

Après manger, je retourne dans ma voiture, et je fonce pour la première fois chez les futurs beaux-parents les parents de mon (heu) petit copain (la ouache, rien que dire ça, je me prends une baffe).

Oui, mon copain c’est Tanguy…

Oh mon Dieu, je t’ai fait quoi pour mériter ça ???

Donc bon, pour explications, il habite un peu… heu… comment dire… loin ? Wé déjà, une heure de route quand même… mais surtout heeeu… dans le trou du cul de la région… mais pire, tu crois c’est le trou du cul, mais une habitante elle te dit calmement, na c’est encore plus au fond à droite

Là j’arrive chez les parents, miraculeusement j’ai trouvé. Je sonne, et beau-papa, le père de mon copain m’ouvre… j’ai eu comme l’impression que je n’avais pas été annoncée, c’est sympa. Dans les yeux du pater familias j’ai eu un peu l’impression que si j’avais tenté de lui vendre des encyclopédies, j’aurais eu un accueil plus chaleureux. Pour info je l’avais déjà rencontré par hasard (calculé) deux semaines auparavant.

Je me présente, me fait accueillir bien gentillement et très chaleureusement… pis fiston descend enfin… il était à la sieste le poftiminou.

Bon il me demande ce que je veux faire, et craignant que répondre la sieste devant les parents, fasse paresseuse et obsédée, et désirant de faire bonne impression je décide qu’une balade serait sympa.

Nous partons donc en balade.

Qui dit habiter au fin fond de la région dit campagne, et accessoirement forêt.

Je lui dit que bon, basiquement chuis pas forcément chaussée ni habillée pour l’occasion. Il me répond que ça ira…

Et moi, pof conne je lui fais confiance.

Très exactement 7 mins plus tard, j’ai définitivement abandonné tout espoir de rentrer propre.

Nous avons commencé à jouer à chercher la bêbête dans les bois, pour cela on sort des sentiers battus (pas plus mal c’était boueux).

Pis à traverser les chemins boueux.

Pis à la ptite maison dans la prairie avec vautrage dans un champ.

Tant qu’à faire on y est on y reste couchés.

Très marrant de regarder toutes les 4 minutes, si y’a personne

Les mouches c’est carrément un tue l’amour.

On finit notre chemin, pis il me dit attention c’est un peu humide, il est gentil il prévient.

Et vous pensez que moi j’écouterais ?

Hun ?

Pfeuh ?

Kesjefais ? bin je pose le pied et… suspense insoutenable … je m’enfonce… jusqu’à la cheville.

Je rappelle pour mémoire, que j’ai pas de chaussettes…

Sproutchhhhhhh

Yerk

Ce muffle a catégoriquement refusé de me porter.

Ingrat.

En contre-partie j’ai du jouer les Indiana Jones et traverser un ruisseau sur un tron d’arbre… wé comme dans les films.

Trop marrant avec une gaudasse qui glisse.

Le reste de la route était heu moins pire. Genre Kho Lanta, mais j’ai pas eu le droit de manger les limaces.

On est rentrés sagement, et j’ai eu le droit de nettoyer mes chaussures, mes pieds aussi… et mon futale.

C’est définitif.

Je déteste les forêts.

1 juin 2007

Mitique, maille love

Quand on est célibataire et que la plupart des couples qui nous entourent se sont rencontrés sur le ouebe, bin on s’imagine que pour nous c’est pareil. C’qu’on peut être con parfois.

Alors on se dit que wé les rencontres sur le net, c’est comme le loto, 100% des gagnants ont tenté leur chance. Allez on tente sa chance si on veut gagner et on essaie d’occulter de sa mémoire que Machine est maquée avec Machin, qu’elle a rencontré sur un site de dialogue, et qu’en fait Machin est un mollusque à l’œil vitreux et à la conversation beaufesque, et que limite ils vont demander l’adoption officielle de leur chat.

Allez zou, inscription sur Mitique. Tant qu’à être folle et inconsciente, on met un photo histoire de décourager définitivement les relous qui auraient envie de m’appeler Princess, de me demander en mariage direct, pasqu’ils s’imaginent que derrière mon pseudo y’a le sozie de Charlize Teron..

Le temps passe pis je reçois un mail d’un gars. En gros il me dit qu’il me trouve plutôt bonasse sur la photo, qu’il a vu que j’étais limite exigeante sur le physique que je cherche, mais pas sur l’âge, et que j’avais trop raison.

Euh

Bon je regarde sa photo à lui et je comprends. Là ma première réaction c’est d’envoyer un gentil mail genre : « change de lunettes steuplé ». Le gars a 53 ans, et les fait laaargement, pis il a dû lire ma fiche en diagonale (hypnotisé par mon sourire de déesse qu’il devait être) paske dans mes critères de recherche je tablait plus sur un gars dans ma tranche d’âge pasque le physique, en gros, j’m’en cogne. Donc je réponds ça (à peu près)

Kikooooo, chui tro contente ke tu é pensé à moa pour le job, mé en fait je cherche 1 ga + jeune, mé j’garde ta candidature si jamé ma mèr L kass avec son Jul.

Là n’importe quel homme normalement constitué, aurait compris par la fraîcheur mais néanmoins rigueur du message, que bin non il peut se rhabiller et chercher ailleurs.

Mais lui, il était pas normal.

Donc il m’envoie un super pavé pour me dire que j’ai tort (genre chuis conne) parce qu’il est teeeeeeellement mieux que les jeunes de mon âge, qu’il fait suuuper vieux sur la photo, mais qu’en fait il est trop jeune dans sa tête. Il a deux filles qui sont ado, il sort avec elles en boîte, en fait le gars il kiff tro la laïfe ! Bon par contre si j’ai un peu la trouille je peux appeler chez lui (il me balance son numéro de fixe) pour que je parle avec sa fille, ou même à son taf (là aussi il donne le numéro). Bref il veut absolument que je le considère.

Il est désespéré ou quoi ?

Bon je reprends mon clavier et lui fait signifier que merci, mais non merci.

Là de nouveau je reçois un roman, que non décidemment je suis trop naze, mais il me pardonne c’est normal je suis tellement jeune, alors que lui il a trop de sagesse, et il m’en fera profiter. Pis bon on dirait pas comme ça, mais à poils c’est trop un canon qui tue, franchement il faut que je vois ça. Pis chuis vraiment débile de dire non, paske même sa fille de 17 ans elle a dit que si elle était pas sa fille bin elle sortirai avec lui, et que ça lui a trop fait plaisir. Son propre père ??? beurk !!! Beurkbeurkbeurk !

Beurk

Pouah

Ahum

Bon pour étayer sa thèse, pask’il doit bien sentir que chuis pas trop convaincue, il m’envoie un texte de Nougaro trop bizarre, avec une histoire de plume d’ange, et d’un gars qui fait la sortie des maternelles et suit une gamine à la sortie…

iiiiiiiik

Là c’est bon. Trop c’est trop. Je sature. Avant ça je le prenais (presque) en pitié… mais là non, il est flippant. Je le bloque. Veux plus en entendre parler. Entre temps je fouille un peu le ouebe, et trouve que son numéro au taf est celui d’un grand centre commercial dans le coin, bon le jour où j’y vais je redouble d’attention.

Et pis bien sûr quelques mois après j’ai complètement zappé cette histoire, je vais dans ce centre commercial. Et je prends le tapis roulant pour aller au niveau supérieur. Je reste là, je bouge pas, j’attends que ça monte tout seul, c’est long, mon esprit vagabonde, pis je regarde ailleurs. Vers le haut. Pis je vois un gars devant qui lui regarde en arrière et me voit.

Pis il me regarde genre il me reconnaît.

Euh

Grand, mince, lunettes, cheveux gris…

Il me fixe ce con.

O maille gode

Il me sourit

Merdemerdemerdemerdemerde

Regard furtif en arrière, ptn même pas moyen de faire demi-tour, y’a des caddies chuis bloquée !

Lui il arrive en haut, il s’arrête, et of course il m’attend.

Argh

Forcément j’arrive à sa hauteur, et je crois que j’ai jamais eu un regard aussi noir que ce jour là. Et là le gars me dit :

-          Bonjour Mademoiselle Bidule, je ne vous avait pas reconnu de suite

-          (…) [ptn mais d’où il connaît mon nom de famille ce blaireau, j’lui ai jamais donné une seule information personnelle… je sais même pas si je lui avait donné mon prénom !]

Vu qu’à ce moment je devais être aussi réactive qu’une pintade dans un four, il continue :

-          Je suis Michel Tartempion votre assureur.

Wo ! Le gars il était venu chez moi presqu’un an auparavant pour assurer mon appart, j’l’avais vu ptête 20 minutes, et il se souvient toujours de moi !!!

N’empêche à cause de mon manque de physionomie évident, chuis passée pas loin du tout d’un décuplement de mon assurance appart si j’avais suivi mon premier réflexe à savoir, lui mettre un coup de genou kifémal (si si messieurs vous savez ou !) en hurlant à moi la sécurité j’ai trouvé un pédophile !!!

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23 mai 2007

Oscours les gens

Jusque là ma planification des tâches était nickel, tout roulait correctement. Les applications système tournaient parfaitement et aucun ne pompait l’autre. J’arrivais à concilier sortie.entre.potes.avi, visites.familiales.dll et glandouille.du.vikèn.bmp, malgré le temps que prend le dossier boulot.doc à s’ouvrir j’étais quand même capable de gérer en parallèle piscine.avec.charlotte.avi, blog1.0.com et blog2.0.com.

Que des programmes parfaitement rodés, quasi routiniers.

Wé en fait na, carrément routiniers en fait.

Y’a une dizaine de jours, j’ai décidé complètement innocemment de céder à la pression, et j’ai finalement installé un petit programme assez attractif : petit.copain2.1… en fait ce programme a plutôt l’air de fonctionner comme un virus.

Il commence par envahir chaque cluster libre de votre emploi du temps et se permet de fusionner avec l’économiser d’écran voyage.au.stazunis donc la mise en route est prévu en octobre 2007. En outre il fait bugger les applis blog1.0.com et blog2.0.com car j’ai moins le temps de bosser les algorithmes.

En ce moment il installe pleins de petits programmes parasites dans mon disque dur dans un dossier projets.zip, j’ai cru y voir apprendre.la.plongee.mpg, apprendre.la.planche.a.voile.avi ou visite.dun.parc.dattraction.mpg.

J’ai cru aussi comprendre que les extensions enfant1.0.exe et enfant2.0exe n’étaient pas exclues. Bon l’acquisition est prévue pour plus tard, beeeeaaaaauuuucoup plus tard !

Je dois aussi lancer régulièrement la défragmentation du fond d’écran appartement3.1.jpg, avant que le programme ça.sent.le.renard.par.ici.exe ne se lance.

Je vais aussi réviser la carte mère parce qu’elle a surement chopé un sale virus (encore que ça fait 26 ans que j’ai fait avec), et j’ai le tournevis qui me démange.

Pour courroner le tout, j’étais sur liste d’attente pour tester le système d’exploitation mission.a.letranger.exe, j’avais fait la demande y’a presque 2 ans alors j’attendais pu. Et voilà que le programmeur m’envoie un mail pour me dire que je fais partie des prochains, enfin peut-être… livraison prévue juin ou juillet, bon ça va c’est qu’une version shareware de 3 mois. Mais c’est un programme assez lourd, qui mettra tous les autres en stand by.

Donc pardon si je suis pas beacoup par là, mais j’ai besoin de RAM !

Sinon Polochon.bmp se porte bien, tant que les programmes canapé.exe, gamelle.pleine.exe et litiere.propre.exe ne plantent pas, le système tourne farpaitement.

15 mai 2007

(Mets le titre que tu veux)

Ce monde de merde est pas prévu pour les célibataires. J’ai l’impression que les célibataires ont une maladie grave et contagieuse, genre si je me soigne pas, bientôt j’vais mourir. Tout est par deux ou pour deux. Va acheter une bagnole, un appart, ou un meuble seule. Forcément la vendeuse va te sortir votre conjoint et toi de rétorquer y’en a pas. Là on au choix on te prend pour une pauvre chose esseulée et abandonnée et on te dit la phrase qui achève ça viendra vous en faites pas (et si j’ai pas envie que ça vienne bourdel) ou alors t’es comme si y’avait un écran digital sur ton front qui affiche pigeon arnaquez moi. Si t’ose aller au ciné ou à un concert seul(e) limite on te prend pour un(e) pestiféré(e) (r’garde là ! Elle a pas d’amis). Des amis j’en ai … mais à l’exception de 2, ils sont tous en couple. Tu fais tes courses, tout est par deux ou pour deux personnes. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à un truc estampillé pour célibataires tout seuls et désespérés ça me fait penser à un vaste marché à la viande. Avec une obligation de résultat (genre si tu trouves pas comme ça, t’es qu’un looseur). Le pire c’est les voyages. Voyager seul(e) c’est une vraie galère. Déjà les chambres single coûtent un bras, et le circuit plage-piscine en faisant la conversation à son aïpod ça va bien deux jours, paske les gens en groupe ne vont pas faire la conversation à la tarée qui part seule en vacances pasqu’elle a pas d’amis.

Quoiqu’en Turquie tout le personnel masculin de mon hôtel (et des hôtels voisins, et les commerçants, et les pseudos guides, et les montreurs de chameaux, et les taxis…) étaient super adorables et compatissants, en gros tout mes conversations ressemblaient à ça :
Autochtone : Ooooh vous voyagez seule ! Pourquoi ? (regard de chien battu triste, tête penchée sur le côté)
Shookett : [lève les yeux de son bouquin, pose son aïpod kestum’parles toi ?] Pasque j’ai tué tous mes amis, mon mari, mon amant et mon chien. (Bon en vrai j’ai dit ça :) Pasque personne n’a voulu m’accompagner 
Autochtone : [la même tronche qu’avant mais pire] Ooooooh c’est triste. [regard lubrique activé] si tu t’ennuies tu viens me voir, je te montrerai le pays… [bave au coin des lèvres]

Le premier il est gentil, le 27 ème de la journée, t’as envie de l’empaler avec un parasol.

J’en viens doucement mais sûrement à ce souvenir que j’ai envie de vous raconter. Moi j’aime les vacances galères, paske dans ma vie c’est routine, du coup pour les vacances je cherche le dépaysement et les aventures (dans tous les sens du terme d’ailleurs), mais comme je suis loose-girl, la fille à qui il arrive que des merdes (wé c’est mon super pouvoir à moi) pour que mes vacances soient mémorables, et pour bien faire, il faut qu’il m’arrive des trucs de ouf, alors en général je force ma (mal)chance. En gros j’attire les emmerdes et j’aime ça.
Alors l’an dernier, j’ai voulu m’offrir une semaine de farniente au soleil. Et comme personne dans mon entourage n’a voulu m’accompagner (en même temps, si j’attire que les emmerdes, ça peut se comprendre) j’ai eu l’idée de poster un message genre recherche compagnon de voyage sur un vrai site de baroudeurs comme je les aime. Ils ont été 3 à répondre, 2 filles un gars, même âge mêmes attentes NICKEL !
On s’est rencontré pour la première fois à la gare, juste avant d’arriver à l’aéroport. Je fais la connaissance d’Audrey, Michel et Jérôme. On prend nos places dans l’avion, deux par deux, Audrey et Michel devant, Jérôme et moi derrière. Devant ça n’arrête pas blablabla et moi incorrigible bavarde mais seulement quand on me parle, je me retrouve face à un mur. Bon spas grave on va tenter de lui faire la conversation, je connais rien de lui on va bien trouver un point commun. Je fais mine de farfouiller mon sac, et je sors mon aïpod et j’entame la conversation :
Shookett­ : tiens j’ai ramené de la musique, t’aime quoi comme musique
Jérôme : Bwoh j’écoute jamais la musique, j’y connais rien mais au travail la radio ne me dérange pas. 
Oscour. Vite vite un autre sujet… eeeeeeuh
Shookett : Oh les écrans, je me demande s’il vont nous passer un film. T’aime quoi comme genre de films ? 
Jérôme : J’vais jamais au ciné, j’regarde jamais la tévé. 
Bouhouhou. Bon allez, dernier recours culturel mon roman.
Shookett : T’as ramené de la lecture pour la plage ?
Jérôme : Non j’aime pas lire à part les revues informatiques.
Shookett : Et sinon tu voyages souvent ?
Jérôme : Non c’est rare.
Là c’est clinique, il a l’air réfractaire à toute conversation… L’aïpod sur les oreilles, le nez collé au hublot je joue l’huître pour éviter de le secouer dans lui sens et de lui hurler MAIS DIT QUELQUE CHOSE DE CONSTRUCTIF BOURDEEEEEEEL, et on part.

Le reste du séjour se passe pas trop mal, je m’entends bien avec Audrey et Michel mais alors avec Jérôme, c’est viscéral, y’a pas moyen. Bon ce qui me rassure c’est que le reste du groupe a le même problème avec lui. Au fil des jours Audrey et Michel se rapprochent et passent de plus en temps à s’isoler (genre le truc à peine flag). Du coup je me retrouve de plus en plus souvent avec Jérôme, et je suis à deux doigts de le planter là pour aller à la plage ou au souk.

Les trois derniers jours il pleut comme une vache qui pisse incontinente et on profite d’une accalmie pour aller tous les 4 visiter une ville à quelques kilomètres de bus. La visite est chiante finalement, rien ne ressemble plus à un souk tunisien qu’un autre souk tunisien, on a vite fait le tour et on décide de se tirer. On descend de bus et on chope un taxi-bus pour retourner au centre, mais très vite paske c’est la foire à la grenouille sa race et y’a comme un pédiluve partout. On est à peu près 72 dans une estafette. On respire pas. L’arrivée c’est comme le métro à Paris, d’abord on rentre pis les autres sortent, c’est trop fun les vacances. On fait trois pas sur le trottoir, on est trempés jusqu’au slip et on se dit que mouillés pour mouillés c’est pu la peine de courir s’abriter. Michel doit encore acheter des pâtisseries comme c’est le dernier jour et Audrey l’accompagne, moi j’en ai plein la dix-septième lettre, je préfère faire ma chieuse et décide de rentrer, Jérôme est moyen motivé de tenir la chandelle il m’accompagne. 

En temps normal (40 degrés à l’ombre) trouver un taxi c’est trop facile, à peine sorti de la Medina ou de l’hôtel, ils se jettent sur toi et sont prêts à te kidnapper. Mais quand il pleut sa race c’est plutôt toi qui a envie de prendre le premier qui passe, et même de te foutre dans le coffre s’il est plein (le taxi pas le chauffeur). On en trouve un assez vite, pas la peine de négocier c’est foiré d’avance avec ce temps. On monte dedans, tous les deux derrière. Piske Jérôme est limite un associal, je fais la conversation au taxi, eux au moins ils causent

Shookett : Berk quel temps, c’est dommage c’est notre dernier jour
Taxi : Oooh vous partez déjà ? Vous êtes restés combien de temps
Shookett  : Une petite semaine
Taxi : C’est ton gazou ?
Shookett : [du tac au tac, j’lui ai même pas laissé le temps de finir sa phrase] Nooooooooon ! (vision d’horreur suprême wé)
Taxi : Et tu as un gazou ?
Shookett : Non
Taxi : [j’le vois venir de super loin] Et toi tu as une gazelle ?
Jérôme: [mmmh ? on me parle] Non
Taxi : Et tu es venu ici pour te trouver une gazelle du pays ?
Jérôme: Gn ?
Shookett : Le monsieur te demande si tu es ici pour te trouver une tusienne.
Jérôme: Ah, heu non.
Taxi : Et vous êtes pas ensemble ? Vous vous connaissez depuis longtemps ?
Je suis prête à sortir un vieux bateau genre « c’est mon frère » quand je suis prise de court
Jérôme: Une semaine
Shookett : [raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah que quelqu’un le fasse taire]
Taxi : Et vous êtes venus tous les deux ensemble ?
Shookett : Wé on est partis à 4 avec un autre garçon et une autre fille, par l’intermédiaire d’une annonce internet, pour partager les frais.
Jérôme: …d’ailleurs les deux autres sont ensembles maintenant…
Shookett : [si je l’étrangle avec la lanière de mon sac à main et si je paye grassement le chauffeur chuis sure que je pourrais enterrer le corps dans le sable suffisamment profondément pour qu’on ne voie rien] mwé en plus.
Taxi : [se retourne et me regarde] tu sais la gazelle elle est jolie… moi ce soir j’attendrai que tout le monde dorme, j’irai dans sa chambre et hop !
Shookett : [hop ? nan mais de quoi je me mèle ? et toi le nain, tu dis un mot, tu acquiesces seulement et je prends même pas la peine de t’étrangler !] Bah il peut toujours essayer mais je suis loin d’être polie quand on me réveille la nuit (pour rien) (sous-entendu, la nuit je peux être sauvage et je mords) (fort)

Le taxi arrive enfin, je sors, Jérôme paie et je vois le chauffeur glisser un mot, un regard dans ma direction et lui fait un clin d’œil.
Non mais je rêve.

On arrive à la réception on va chacun dans notre chambre. Limite je m’enferme à double tour. Un peu plus tard les deux enf tourtereaux reviennent, on décide d’aller manger. Les premiers jours on était super contents d’avoir des Bungalows, pas de problèmes de voisins du dessus, pas d’escaliers ou d’ascenceur, le rêêêve quoi ! Wé mais sous l’eau c’est moins drôle tu peux pas ouvrir la porte sans te faire saucer, les vacances c’est merveilleux.

A table, Audrey me demande les clefs du bungalow, et Michel récupère les siennes. Genre « j’ai un truc à récupérer dans la chambre » « wé moi aussi ». Ils se barrent vers 20h00 en nous laissant comme deux pof cons. Trop sympas. Si seulement ils pouvaient se choper un tour de rein en faisant leur galipettes…

2 plombes que ça a duré. 2 plombes que je suis restée assise à côté de Jérôme à la réception en échangeant peut-être 3 phrases (et encore j’ai eu droit au minimum syndical : sujet-verbe (et parfois) complément). On dirait presque qu’on se fait la gueule. L’instant le plus long de ma vie. Du coup j’en ai eu ras-le-bol, sans mon kit de survie (bouquin ou sudoku ou aïepod ou encyclopédie ou point de croix enfin un truc pour m’occuper quoi) je tenais plus je décide braver la flotte et faire ma valise, paske mine de rien on se lève quand même à 8 heures demain hein ?
Même pas il a eu le temps de lever un sourcil, je suis déjà dehors. 120 litres de flotte dans ma goule plus tard, je suis devant la porte de mon bungalow, je frappe, pas de réponse, merdalors, je vais dans le bungalow des gars, je frappe, niet, bon… légèrement courroucée et à deux doigts de tenter une intrusion par la fenêtre, je rentente ma chance dans notre bungalow, je frappe défonce la porte comme une barge. Finalement Audrey m’ouvre Michel est allongé sur le lit, j’les trouve légèrement débraillés. Rinafout’ je tape l’inscrut’.
Shookett : [débarque dans la chambre en furie] désolée de vous déranger, mais là je peux plus. 2 plombes avec l’autre à le regarder dans le blanc des yeux, soit je me barrais soit je le tuais. Du coup j’vais prendre ma douche.
Michel : Je te comprends tous les soirs j’ai droit à « bonne nuit » « bonne nuit » point final !
Pendant que Michel et Audrey sortent pour rejoindre un plumard moins entouré je m’enferme dans la salle de bains à double tour et finis par mouiller les 4 cm2 de mon corps qui sont encore secs.

Je me lave, me sèche, et m’habille version cocooning (une nuisette basta !), au moment ou je sors de la salle de bains, on frappe à la porte. Je constate qu’Audrey a oublié de prendre les clefs, et pensant que c’est elle, j’ouvre la porte en grand !
Jérôôôôôôôme (bouhouhou)
Et là, PLAF ! Toute la conversation avec le taxi me revient dans la face !
Nooooon
Pitié pas çaaaaaaaaaaaaaa !
Shookett : wé ? (aimable comme une nana en nuisette nez à nez avec un emmerdeur)
Jérôme : eeeuh t’as pas vu Michel ?
Shookett : (habillée comme je le suis, c’est sûr qu’il est là !) Non pas vu, t’as frappé à ton bungalow ?
Jérôme : wé mais ça ouvre pas, pis y’a pas de lumière
Shookett : (au top du romantisme) pour s’qu’ils doivent y faire, z’ont pas besoin de lumière je pense. Mais quand ils étaient ici, j’ai du frapper longtemps. Réessaie.
Jérôme : Ah ok je PAF [porte claquée]
pas eu le temps de le laisser continuer, la valise attend pas.

Je l’ai pas revu jusqu’au lendemain, peut-être il a dormi dehors, mais en fait je veux même pas le savoir !
Le retour c’était horrible, y’en avaient deux soudés et un autre qui a prononcé une phrase en tout entre l’hotel et le RER merdouj’aifoutumacarted’identité ?

J’l’ai même pas recontacté lui… chuis trop bête des fois, j’me rends compte qu’il m’aurait foutu une paix royale en fait.

Sauf que moi chuis pas faite pour avoir la paix.

9 mai 2007

Khajuraho -> Jaipur

Résumé Pekin Express façon glande
Les meilleures phrases pissétou.
Paske je suis une vraie feignasse et que je vous proute.

On commence par celui de la semaine dernière.

Denis : quitter l’aventure dans ces conditions c’est pas ce qu’on espérait… bah choper une intox alimentaire, j’connais pas grand monde qui souhaite ça…

Elie (qui revient dans la course) : merci à la bouffe indienne

Rosalyne : ma cheville j’aurai le temps de m’en occuper plus tard, mais là je fonce (plus tard ? quand il faudra l’amputer)

Nelly : ptin les connasses, c’est des bouffonnes (super fair-play, bon en même-temps, elle s’est pris un détour de 100 bornes dans les dents, mais bon, elle avait pas à piquer la barbe-à-papa de Candice et Rosalyne)

Nadine : on est des racoleuses, on drague on tire, on monte (trop classe leur technique d’auto-stop)

Elie : non, j’ai pas de pétrole dans mes poches

Sylvie : Pekin Express c’est une aventure ou on se dépasse, ou on se surpasse, ou on se trépasse (aaarrgh)

Thomas : comme il te reluque on dirait qu’il va te rouler une pelle (ah bah l’homosexualité existe aussi en Inde)


Gentil indien : je vous trouve deux voitures

Nelly : noon pas une voiture, des motos (bouhouhou)

Elie : que ce soit des voitures, des taxis des bus, ils veulent tous de l’argent (bin les taxis et les bus c’est normal en même temps)

Nelly : noooon j’ai pas envie de rester ici (bouhouhou)
Oui en ce moment Nelly nous la joue gosse de 7 ans capricieuse
En gros pendant toute l’émission Nelly pleure que tous les indiens lui tourne autour comme une bête curieuse… En même temps il avaient plus l’air captivés par les deux occidents hystériques et la caméra, hun ?

Nelly tombe, se rape la jambe, se fait soigner par son grand frère, on dirait une gamine de 7 ans tellement elle hurle

Gel de la course
Candice : j’espère qu’y a pas d’accidents
Elie : j’espère que ça pas durer longtemps à cause de la course là (l’a le sens des priorités lui).

Nelly (au médecin) : chuis très très douillette (nooooon ?)

Thomas : tiens de l’eau gastro-ifiée

Nadine a un indien qui capte rien : et tu as ramené le lait ? nooon ça c’est le journal…

Rosalyne : les touristes c’est des enfoirés, salopards de touristes

Donc bon, le résumé de mardi dernier si je peux c'est demain !

Mais si je peux seulement :)

8 mai 2007

feignasse power

La semaine dernière je me baladais gentillement dans les bois, du coup le résumé de P.E. est passé un peu à la trappe... du magnétoscope. J'ai pô eu le temps de regarder et encore moins de faire un résumé correct... mais bon ce soir après la piscine j'étais pas en forme non plus donc j'ai enregistré le deuxième épisode...

Demain soir ! Promis ! Vous saurez tout !

Ou pas

(en même temps ici c'est chez moi hein ?)

7 mai 2007

Normal...

Un des supermarchés chez moi n'aime pas le principe de carte de fidélité. Mais pour faire genre comme tout le monde, il offre souvent des timbres par tranche d'achat pour offrir des super cadals de la mort (qui tue).

Mon problème c'est que je suis hyper infidèle et que je vais faire les courses de façon anarchique et par extrême nécessité (quand je me rend compte que Polochon survit péniblement en bouffant des mouches) (mais-heu j'habite à la campagne, ça va, ici les mouches elles sont grosses (et juteuses) en fait) (j'vous dit qu'c'est pas la peine d'appeler la SPA). Je vais là où le vent me mène. Faut dire aussi que dans un rayon de 20 kilomètres, je suis cernée par 5 supermarchés... Donc j'ai le choix... Et j'en jouis (oui je suis une femme facile ... à satisfaire) (mais pour les courses surtout).

Donc bref pour en revenir aux timbres-cadals, en ce moment c'est pour s'offrir des super-belles serviettes. Et pis ça tombe bien, mais chez moi les serviettes elles me sortent par les oreilles. Elles sont au choix
- Vieilles, genre je m'essuyais dedans quand j'avais 10 ans (bon elles sont lavées régulièrement)
- Nazes, genre je les ai achetées très pas cher, et j'y connaissais rien, du coup non seulement elles essuient keudal, mais nazitude absolue, elle laissent des peluches sur la peau (trop la classe de finir humide et bleue à la sortie du bain).
Alors bon quand je sors de la piscine avec Charlotte j'en ai un peu marre de ressembler à une schtroumpfette humide de partout... ou qu'on croie que j'habite encore chez ma grand-mère.

Alors une fois n'est pas coutume, je collectionne les timbres, et dans mon tiroir au cirque j'ai le tit dépliant sur lequel tu colles les timbres... Et je viens de bloquer 5 mins sur la photo. On y voit une nana, jolie (mannequin of course donc rien à j'ter), blonde, sourire ultra bright (typX en force hun?), une serviette blanche immaculée autour de la taille et une autre (qui doit faire la taille de l'Afrique) enrubannée sur les cheveux (on constate quand même que madame est blonde). Hormis le fait qu'elle soit sèche, et les serviettes aussi... Madame est maquillée. Mais pas le maquillage sortie de bain...

Nonon

Le maquillage pro.

Ah bin vi, moi aussi je prends mon bain maquillée nickel, et quand je sors y'a pas un prout d'eyeliner qui a fichu le camp, l'ombre à paupière et le blush qui sont toujours aussi discret, et y'a pas un poil de cil sur lequel le mascara manque à l'appel.

Normal

Bon chuis d'accord tu sors du bain, t'es zen détendu(e) (bin non le bain c'est pas que pour les filles), mais pas au point d'avoir le maquillage qui bouge pas (bon ok le coup du maquillage c'est en majorité pour les filles). Ou bien la fille elle se lave pas le visage.

Ou alors on nous ment.

Mais ça c'est pas possible... ils peuvent pas nous mentir, sinon après les femmes normales et moi on va avoir des complexes.

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