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Les Chroniques de Shookett
22 mars 2007

C'est quand encore le printemps ?

Ouarning : gros coup de gueule inside.

De temps en temps, chais pas pourquoi, ça me prend d’un coup : je deviens méga sociable avec mes collègues. Et y’a deux semaines j’organise un repas entres nanas de mon service. Bon c’est un peu la galère. Y’a les affinités à prendre en compte et tout. Un peu comme un repas de mariage, mais sans le didjé et la musique ringarde.

Mais bon chuis une dure à cuire. J’l’ai fait. Douze filles ont répondu… Un chinois, pas trop loin, un buffet pour pas perdre trop de temps (les joies de la pointeuse)… Tout était là pour un bon repas aujourd’hui.

Mais j’avais pas pensé à cette pétasse. C’te grognasse qui a commencé à foutre la merde, et mes collègues qui ont commencé à sortir des « si elle est là j’viens pas », mais meeeerde, elles devraient être habituées. Des années qu’on vit avec, qu’on roule avec, qu’on marche avec.

Bon ok, depuis ce matin il neigeotte pas, mais il neige la race de sa mère (la pute). Mais c’est de la neige qui tient pas !!! Les routes sont dégagées… ça glisse pas ! Pis merde vous êtes du coin, la neige on sait la dominer ! Mais non. Pour 4 ptn de kilomètres y’en a 5 qui se sont désistées.

Pas graf que je réponds encore hyper zen. Moi j’y vais avec celles qui veulent, les autres elles se démerdent, et session de rattrapage au printemps (genre en juillet quoi).

Moi c’était sans compter sans ce connard de Habib ! Habib qui a décidé y’a mois de montrer au cirque comment qu’il faisait bien le couscous de chez lui. Donc il a fait de la pub et cet enculé de sa race (n’y voyez aucune connotation raciste, c’est juste une marque de mon fort mécontentement) choisit ce jour pour faire son couscous.

Donc y’en a une qui nous parle de Habib (elle couche avec lui ou quoi ?), et les filles qui commencent à tortiller du cul ooooh oui un couscous, fais moi du couscous chéri. Hééé mais mes cocottes… qu’est ce que vous croyez, que Habib il a attendu sur vous ? C’est sur réservation le couscous. Paf dans l’os.

Gniark.

Mais finalement non. Elle doit vraiment coucher avec lui (d’où son air euphorique de ce matin, tout s’explique en fait) pasqu’elle a réussi à réserver pour tout le monde. A la condition sine qua non que le tout le monde en question ne mange pas de couscous, y’en aura pas assez pour tout le monde.

Pffff

Donc elle envoie le mail pour la réservation.
Mais sans moi que je réponds (pasque je suis vexée jusqu’au trognon, et que Charlotte m’a proposé la cantoche à midi au moment où Habib a commencé à foutre sa merde)
Mais sans T
ruque
Ni Bidule
Ni Chouette

Gniark.

Pis en plus y’aura un charmant jeune homme à la cantine avec nous.

Bon c’est l’heure j’vais jeter les boules de neige sur mes trois collègues qui vont au resto pour le couscous.

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Commentaires
T
Tu sais ce qu'elles te disent les pétasses petit père?<br /> Nan mais oh, c'est pas parce que t'es mon père que tu dois tout te permettre, attention fessée!!!!
R
j'adore le couscous
K
et c'est au pied du mur qu'on voit le mieux...le mur..bien jusque là tu as bon , continue, détend toi, respire, ça va aller.
S
le sage a dit : pour combattre ton ennemi, tu dois comprendre ton ennemi.
K
arretez on dirait un troupeau de pétasses.....mouaaaaaaaaa.
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